Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Devenir Franchisé ? Information sur la franchise

15 janvier 2022

Conseil pour ouvrir un magasin franchisé

Comment-renforcer-le-partenariat-réseau-de-franchisés-à-l’aide-d’un-outil-de-pilotage-d’activité

Devenir franchisé est un processus long et qui se prépare. En effet, rejoindre un réseau franchisé est une aventure bien sûr professionnelle, mais aussi humaine et personnelle. Aussi, pour mettre le maximum de chances de votre côté, il vous faudra respecter quelques règles d’or, qui vous seront listées dans cet article.

 

1)  Analyse le secteur économique

C’est un préalable ! Si vous avez décider de devenir franchisé, et choisi le secteur d’activité dans lequel vous souhaiteriez évoluer, il vous faudra en priorité vous intéresser à ce dernier. Quel état des lieux peut-on en faire au niveau national et/ou européen ? Quelles sont les perspectives de croissance et/ou développement à moyen et long terme ? Y a-t-il une forte concurrence ?

En fonction de ces réponses, vous pourrez ainsi choisir de manière plus éclairée les réseaux auxquels vous voudriez adhérer.

 

2)  Avoir une bonne connaissance de ce qu’est la franchise

Stratégie de développement commercial, la franchise obéit à des règles, codes et valeurs spécifiques. Il faudra que vous en imprégniez afin de savoir, tout simplement, afin d’avoir une vision globale et approfondie de cette économie ! Ainsi vous devrez beaucoup lire : sur le document d’information précontractuel, les avantages et inconvénients de la franchise, la manière de monter un business plan pour votre investissement initial, vos obligations en tant que franchisé tout comme celle du franchiseur. Et enfin, sur ce qu’est précisément un contrat de franchise.

 

3)  Rencontrer plusieurs réseaux de franchise

À moins d’un coup de cœur pour un réseau précis, à cause par exemple de son concept unique et très spécifique, de sa notoriété, de l’image qui lui est attaché, nous vous conseillons de rencontrer plusieurs réseaux différents. Votre bonne connaissance de la franchise acquise au préalable vous permettra de vous informer au mieux sur les atouts et faiblesses de chacun des réseaux rencontrés et d’ainsi faire un choix au mieux de vos intérêts et de vos envies.

 

4)  Échanger avec des franchisés

Là encore, c’est un conseil de sagesse. Avoir différents feedbacks de franchisés vous apportera un retour d’expérience précieux sur votre future activité au concret, au niveau du quotidien. Ils pourront vous informer sur des points très précis : animation du réseau, soutien du franchiseur et de son équipe, communication globale, formation initiale et continue, etc.

 

5)  Vous rendre aux salons dédiés à la franchise

Si Franchise Expo Paris n’a pas eu lieu en 2020, vous rendre au plus grand salon national et européen dédié à la franchise sera là encore une manière extrêmement utile de vous informer à la fois sur le marché de la franchise, sur votre secteur d’activité, sur les évolutions et perspectives, mais aussi d’échanger avec différents professionnels : franchiseur, formateurs, franchisés, experts, etc.

 

6)  Bien comprendre que la relation franchiseur/franchisé est égalitaire

C’est un des clichés qui souvent rebute les futurs franchisés. Beaucoup peuvent penser que la relation entre franchiseur et franchisé est asymétrique, au profit du franchiseur. Et bien c’est faux !
En effet, vous devez avoir à l’esprit qu’il s’agit d’une relation commerciale, entre deux entrepreneurs. Si vous avez des obligations en tant que franchisé, le franchiseur en a tout autant ! Il faut donc être dans une posture de négociation commerciale égalitaire, constructive mais ferme.

 

 

Conclusion

Devenir franchisé n’a rien d’une décision facile. En effet, il s’agit d’une réorientation professionnelle radicale puisque vous devenez votre propre patron au sein d’un réseau là pour vous aider et vous sécuriser. Aussi mieux vaut savoir très précisément où vous mettez les pieds ! Un conseil donc : prenez votre temps, apprenez à connaître ce monde économique, ses codes, ses valeurs, son économie.

Publicité
Publicité
27 novembre 2018

Combien gagne un franchisé ?

istock_000024150434_medium-1344x756

« Combien vais-je gagner ? ». Une question que tout futur franchisé qui trotte, logiquement, dans la tête des entrepreneurs souhaitant éventuellement se lancer dans la franchise. En effet, outre l'appui d'un réseau tout en restant un entrepreneur autonome, la franchise offre l'avantage, avec un concept performant, de pouvoir dégager (très) rapidement salaire et chiffre d'affaires intéressants. 

Bref, une question clé pour qui serait tenter de devenir franchisé et qui explique la réalisation annuelle d'une enquête sur ce sujet par la Banque Populaire et l'institut de sondage CSA.


Une hausse constante depuis 2015
Selon l'étude portant sur l'année 2017, le revenu annuel moyen d'un franchisé s'établissait à 33.900€. Soit une hausse de 5% par rapport à l'année 2016 (32.385€). Quelques détails présents dans cette étude (et pas encore disponibles dans celle de 2017) nous en dit plus sur cette rémunération. Ainsi, 36% des franchisés ayant répondu à cette enquête déclare percevoir moins de 20.000€, 23% déclare percevoir plus de 40.000€ et les 41% déclare percevoir entre 20.000 et 40.000€. Cette rémunération provient à 87% de l'activité et à 13% du versement de dividendes.
Un chiffre en hausse depuis 2015 (32.120€) donc. C'est supérieur (assez nettement) au salaire annuel moyen français, qui était, selon la dernière étude de l'INSEE disponible, de 26.540€ en 2015 (et de 26.327€ en 2014). Toutefois, la rémunération annuelle moyenne d'un franchisé est très loin de celle des dirigeants d'entreprise (peu importe leur taille), qui était de 63.830€ en 2014, selon la CGPME.
Une rémunération somme toute logique : entrepreneur ayant investi dans son entreprise, le franchisé, si le succès est au rendez-vous touchera la juste récompense de sa prise de risque financière, de son management et de sa gestion. Et en même temps, le franchisé n'est pas un dirigeant qui peut se targuer d'être un « self made man ». En effet, il aura bénéficié d'un savoir-faire, de la logistique, d'un concept et d'un logo (qu'il aura certes payé) : celui du réseau qu'il a rejoint.


De quels éléments dépend le salaire versé ?
Le premier semble évident c'est pourquoi nous ne nous y attarderons pas : la réussite économique et commerciale (ou non) de la franchise. En effet, bien d'autres éléments sont à prendre en compte :
-le statut d'entrepreneur choisi par le franchisé : l'entreprise créée est-elle une SARL ? Une EURL ? SASU ? SAS ? Un statut juridique influencera le versement de salaire et (surtout) de dividende.
-les conditions financières fixées dans le contrat de franchise : y aura-t-il des royalties à verser ? Si oui lesquelles : de fonctionnement ? Publicitaire ? Fixes ou variables (à quelle hauteur du chiffre d'affaires) ?
-le montant de l'investissement total du franchisé : plus ce dernier sera élevé (avec souvent un prêt à rembourser auprès d'une institution bancaire) plus le salaire pourra être faible (voire inexistant) au début de votre aventure de franchisé.

Ainsi pour reprendre l'étude détaillée de la Banque Populaire/CSA sur l'année 2016, 26.5% des franchisés interrogés se sont versés leur premier salaire au bout de 6 mois après le début de leur activité alors que 20% ont attendu un an pour s'octroyer un premier salaire.

Conclusion
Une conclusion en forme de conseils: plutôt que demander le niveau de salaire annuel, demandez-lui plutôt le niveau de rentabilité moyenne au sein du réseau, d'une part ; soyez accompagné dans votre aventure d'un expert-comptable, d'autre part.

15 janvier 2018

Le financement de la franchise par le franchiseur

financer-votre-formation

Comment se financer ? C'est l'une questions majeures à laquelle que tout candidat à la franchise devra réfléchir et...trouver une solution. Étape majeure du processus pour devenir franchisé, la problématique du financement est, de par son importance, l'une des plus balisées du secteur. En effet, une majorité des réseaux propose une aide au financement aux futurs franchisés choisis : via un service spécifique, via des accords avec des établissements bancaires, etc. De même ces mêmes établissements bancaires disposent eux aussi de services dédiés aux particuliers souhaitant trouver des financements pour boucler l'investissement global nécessaire à la direction d'un point de vente d'un réseau. D'autres options existent (financement avantageux par des organismes publics ou semi-publics si chômeurs, prêt à taux 0 %, etc...) et notamment celle d'un financement par le franchiseur lui-même. 

Cette option a un nom : la franchise participative. Une option assumée par certains réseaux (comme Tryba ou Carrément Fleurs), qui séduit de plus en plus mais présente tout de même quelques risques.

Avantages et inconvénients de la franchise participative
Le premier des avantages tient dans le fait de donner sa chance à des profils de franchisés à fort potentiel. Certains d'entre eux présentent de nombreux avantages (motivation, compétences, etc.) mais n'arrive parfois pas à boucler leur budget pour devenir franchisé. D'où la stratégie de groupe comme Tryba ou Carrément Fleurs de participer au financement de ces derniers. L'idée ? Entrée au capital au départ, établir un plan de remboursement avec le franchisé afin que ce dernier devienne un franchisé « comme les autres » au bout d'un temps précis. Le but de ces deux réseaux ? Non pas faire des profits ou imposer au franchisé une stratégie commerciale précise mais aider des franchisés détectés comme ayant de grandes chances de succès par leur fort potentiel.
Autre avantages, dans le cas précis d'un rachat : ne pas perdre un emplacement considéré comme stratégique. En effet, un candidat franchisé présente toutes les garanties pour reprendre un point de vente idéalement situé (n°1 ou n°1 bis). Mais il lui manque des fonds. Le franchiseur aura intérêt à aider financièrement ce dernier pour reprendre ledit point de vente plutôt que de voir un autre réseau (peut-être concurrent) reprendre l'emplacement faute de candidat aux reins financiers suffisamment solides. Cette apport du franchiseur pourra se faire par une entrée au capital ou via un apport au compte courant. Quoiqu'il arrive cette apport ne pourra excéder 40%, la participation du franchiseur devant rester minoritaire.
Dernier argument en faveur : la franchise participative sera un argument de poids pour le futur franchisé puisque cette marque de confiance sera un argument auprès des établissements bancaires qui pourraient hésiter à investir. Si le franchiseur investit lui-même dans un point de vente d'un de ses franchisés, c'est qu'il a confiance dans son concept et dans les capacités du franchisé à réussir. Une manière de rassurer un banquier à prêter l'argent nécessaire au bouclage du budget.

Mais pour ses détracteurs, la franchise participative est pernicieuse, au sens où elle renforce dangereusement le pouvoir du franchiseur sur le franchisé au point de se demander si le franchisé est toujours indépendant du franchiseur. Un doute qui va à l'encontre même de la philosophie de la franchise.

En conclusion, si le choix d'une franchise participative est faite il faudra alors que le franchisé scrute avec attention toutes les clauses et statuts liés à cette participation. Il en ira de son indépendance d'entrepreneur et de sa relation actuelle et future avec son franchiseur. Pour que la franchise participative ait une chance de succès elle ne doit rester qu'une question financière.

23 mai 2017

Créer son réseau de franchise : avantages et inconvénients

Pour-ou-Contre-1200x819_jpg__1200×819_

Rappelons tout d'abord la définition de la franchise : il s'agit d'un mode de développement commercial réticulaire qui lie juridiquement deux entreprises : le franchiseur, qui peut être une personne physique ou morale et le franchisé (qui lui aussi peut être une personne physique ou morale). Fin 2016, la France comptait 1.900 franchiseurs (ou réseaux). Un chiffre qui met notre pays au premier rang au niveau européen et au troisième au niveau mondial et qui est en constante augmentation : 66 franchiseurs en plus entre 2015 et 2016. Encore plus parlant, en 10 ans, entre 2006 et 2016, le nombre de franchisés a cru de presque 900 !

Les raisons du succès
Il y en a évidemment plusieurs : tout d'abord, créer ou faire partie d'un réseau limites les risques et les coûts économiques. Les risques financiers car se lancer en franchise s'est être très souvent assuré du succès commercial du concept que l'on tend à vouloir développer. Les coûts car qui dit réseau dit demandes auprès des fournisseurs en quantité croissante et donc possibilité d'obtenir des prix avantageux. Face à des groupes qui se développent « en propre » ou sous forme de « succursale » ou face à l'idée de se lancer de manière isolée, la franchise présente une alternative séduisante : elle offre statistiquement plus de chances de réussite que d'ouvrir son propre commerce, elle limite les coûts d'achat, de publicité, elle permet de mutualiser des coûts, de la logistique, du savoir-faire, des pratiques, de l'information.
Ensuite, contrairement aux deux modes de développement cités, la franchise, dès par sa philosophie, pousse le franchisé à chercher la réussite économique. Pour une raison simple à comprendre : sa franchise est une entreprise pour laquelle il a dû investir un montant, souvent significatif, sur ses propres deniers. Autrement dit, contrairement à un salarié d'un réseau en propre, le franchisé a beaucoup à perdre si il ne cherche pas en permanence à rentabiliser son point de vente.


Les avantages d'être franchiseur
Il y a plusieurs avantages à créer son réseau de franchise :
-Un développement plus rapide sur un territoire donné : c'est l'un des piliers de la philosophie à la base de la franchise, qui explique le succès de ce mode de développement commercial. Ce n'est pas un hasard si la franchise connaît un succès dans des pays géographiquement étendus, au premier rang desquels, les États-Unis. Un développement qui a un double avantage : le premier est de faire supporter la charge financière de l'ouverture d'une nouvelle implantation par une autre entreprise, en l’occurrence, le franchisé. Le risque financier et commercial est supporté par le franchisé ! Ce qui n'aurait pas été le cas via une ouverture « en propre » ou en « succursale ». Le second est d'accélérer un développement qui, mécaniquement, fera croître la notoriété de la marque et du réseau.
-Un retour de terrain : la mutualisation des savoir-faire, informations ou expériences pratiques des franchisés est un incontestable plus pour le franchiseur. Il y a un flux permanent d'informations grâce auxquelles le franchiseur va pouvoir adapter sa stratégie commerciale pour le réseau : par exemple en ciblant une clientèle précise lors des champagnes publicitaires, mettre en place des formations adaptées aux nouvelles demandes de la clientèle.

Les inconvénients d'être franchiseur
-des bénéfices moindres : un franchiseur gagnera bien moins d'argent via l'ouverture d'un point de vente par l'intermédiaire d'un franchisé qu'une ouverture en propre. En effet, dans le premier cas il ne va toucher qu'un droit d'entrée et des redevances alors que dans le second cas, les bénéfices lui profitaient intégralement.
-la pérennisation du concept : travailler, affiner et conceptualiser un concept duplicable est un travail long et fastidieux. Car cela nécessitera la création et la formalisation d'un protocole (guide, procédures, manuels, formations, savoir-faire, etc.).
-une réactivité permanente : être à la tête d'un réseau c'est anticiper, s'adapter continuellement. Cela demande une logistique lourde et un bon sens du timing. Se développer oui, mais à quelle vitesse ? Où ? Avec qui ?
-la complexité d'une rupture de contrat avec le franchisé : il peut arriver pour diverses raisons que le franchiseur et le franchisé veuillent rompre le contrat qui les lie. Cette hypothèse entraîne de nombreuses complexités et incertitudes.

Conclusion
Comme toute aventure économique et commerciale, la franchise présente avantages et inconvénients. Quelques conseils pour mettre toutes les chances de votre côté si vous décidez de devenir franchiseur ? Travailler longuement et minutieusement sur votre concept, développez-vous avec intelligence et modération, choisissez avec soin vos futurs franchisés et mettez en place un système de « feedback » efficace avec ces derniers. Une remontée permanente du terrain est en effet fondamentale pour vous adapter et continuer à prospérer. En résumé : une relation de confiance avec vos franchisés est une condition sine qua non à votre réussite en tant que franchiseur.

31 mars 2017

La fédération française de la franchise

ae2581361ce03de56794efa93dc18481

Historique
La fédération française de la franchise est créée en 1971 à l'initiative de plusieurs entreprises : Catena, Manpower, Prénatal, Lévitan, Coryse Salomé, Pronuptia ou La Lainière de Roubaix.
Elle est membre de la Fédération européenne de la franchise, du MEDEF et du « World Franchise Council ».


Les actions et missions de la FFF
Le but de cette dernière est simple : faire connaître, défendre et promouvoir le système de la franchise au sein du monde économique hexagonal.
Pour cela, elle organise des salons et forums, propose de l'aide à la professionnalisation et à la communication, publie des travaux de recherches et récompense des franchisés via des prix et distinctions.

1) Salon et forums
La FFF est à l'origine ou est partenaire de deux salons majeurs :
-« Franchise Expo Paris » réunit pas loin de 35.000 visiteurs pour plus de 500 exposants ! C'est tout simplement le plus grand salon dédié à la franchise en Europe !
- « Top Franchise Méditerranée ». Organisé avec la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille et Reed Expositions France, ce salon a pour exposants et cible prioritaire les acteurs de la franchise du sud de la France et de la zone euro-méditerranéenne.

La FFF participe aussi à des salons, organisés dans toutes la France, en partenariats avec : les chambres de commerce et d'industrie, les collectivités locales ou acteurs privés.

2) La professionnalisation

La FFF organise réunions, colloques ou symposiums entre les différents professionnels du secteur.
Le but ? Échanger pour améliorer et diffuser les bonnes pratiques du secteur. Ainsi la FFF organise-t-elle régulièrement des réunions autour de thématiques (juridiques, économiques, financière, comptables, de gestion, etc.) ou autour d'acteurs (responsables juridiques, animateurs et directeurs de réseaux, dirigeants, etc.)
Autres supports, la FFF a créé une Académie de la franchise afin de mettre à disposition aux adhérents son savoir-faire, son expertise et son expérience. De même, intervient-elle au sein de l'enseignement supérieur. Par exemple, dans le cadre d'un Master 2 de « Marketing-Management des Réseaux et de la franchise » à l'Université Rennes 1. Autre Master 2 lors duquel la FFF intervient comme intervenant professionnel « Management de la franchise », dispensé à l'Université de Haute-Alsace (Mulhouse-Colmar).
Enfin, la FFF dispose d'un important fond de documentation qu'elle met à la disposition du public.

3) La communication
Afin de répondre à sa mission de promouvoir la franchise dans le monde entrepreneurial hexagonal, la FFF a lancé, depuis 2010 une opération de communication intitulée : « Entreprendre en franchise, pourquoi pas vous ? ». Une action, parrainée par le secrétariat d’État au commerce, qui se tiendra cette année du 9 au 22 octobre. L'idée ? Organisés des conférences et des rencontres, en partenariat avec les chambres de commerce et d'industrie entre les professionnels de la franchise et le grand public, et en particulier avec les personnes intéressés pour se lancer dans l'aventure de la franchise.

Autre moyen de communication mis en place par la FFF : une lettre mensuelle, appelée « Rezo ». Une lettre publiée à 3.000 exemplaires et qui contient, outre les dernières informations sur le monde de la franchise, la présentation d'un réseau avec articles de fond.

4) Travaux de recherche, prix et distinctions
La FFF a créé en 1998 une comité scientifique dont le but est de produire une recherche opératoire pour le monde de la franchise. Les résultats de ces recherches sont présentés lors des « Entretiens de la franchise » qui réunissent professionnels (franchisés, franchiseurs, experts) et universitaires.

Enfin la FFF a créé deux distinctions :
-« Les Rubans de la franchise » en 1987. Ils sont organisés tous les deux et honorent les personnes qui, par leurs actions, promeuvent la franchise dans la France et dans le monde.
- »Les révélations de la franchise » en 2001. Remis chaque année depuis, ce prix a pour but de récompenser les jeunes réseaux pour leur succès, leur originalité et ainsi les soutenir dans leur développement.

Les chiffres clés de la FFF
La FFF regroupe près de 160 réseaux nationaux et représente 40% des franchisés tricolores.
En clair, elle est devenue un acteur tout à fait majeur de la franchise en France et se pose comme l'un des interlocuteurs privilégiés des collectivités territoriales ou de l’État lorsqu'il est question de franchise. De par son expertise, la FFF dresse ainsi chaque année un panorama de la franchise de l'Hexagone. Pour 2016, voici les principaux chiffres à retenir :
-L'âge moyen d'ouverture de sa première franchise est de 36 ans.
-L'âge moyen des franchisés est de 47 ans.
-66% des franchisés sont des hommes, 44% des femmes.
-76% des franchisés estiment mieux résister à la crise qu'un commerçant isolé.
-74% des franchisés sont d'anciens salariés.
-74% des franchiseurs ont renforcé leurs mesures d'accompagnement vis-à-vis de leurs franchisés.

L'actualité
Le 13 avril 2016, il y a donc presque an, la FFF s'est donnée comme président Michel Bourel, le PDG-fondateur de Cavavin. Il a succédé à Michel Prevost, responsable du développement pour le réseau Speedy, car ce dernier ne pouvait se représenter. En effet, les statuts fixent un maximum de deux mandats (un mandat dure deux ans). Michel Bourel, après son élection a déclaré qu'il voulait être "un représentant et un défenseur des intérêts des petits réseaux". Il est arrivé à la présidence de la FFF alors que la franchise avait produit un chiffre d'affaires de 53 milliards d'euros en 2015, en hausse de 3.8% et que la FFF est en excellente santé financière, grâce notamment au succès rencontré par « Paris Franchise Expo », dont cette dernière est propriétaire.

La FFF qui veut peser cette année sur le débat présidentiel. En effet suite à la « Paris Franchise Expo », elle a publié plusieurs propositions qu'elle soumettra aux onze candidats à l'élection présidentielle dont :
-la suppression de l'article 64 de la Loi Travail promulguée le 8 août 2016.
-un meilleur référencement de la franchise par les agences de l’État dédiées à l'emploi
-une aide de l’État pour que la franchise puisse être une solution au maintien de l'activité ou à la revitalisation des centre-villes

Publicité
Publicité
21 mars 2017

La Franchise : Définition, histoire, évolution

20160916061459-Franchise

Définition

La franchise est une norme de relation commerciale. Elle lie deux parties juridiquement indépendantes : le franchiseur et le franchisé. Cet accord juridique permet à une partie, le franchisé, d'intégrer un réseau commercial afin de vendre des biens ou des services au nom de l'entreprise. En contrepartie, le franchisé verse au franchiseur une compensation financière directe ou indirecte.

Au niveau juridique, le contrat de franchise doit comprendre dans ses termes : l'utilisation d'un nom ou d'une enseigne, une présentation uniformisée des locaux de chaque point de vente, les conditions d référencement ou d'approvisionnement des biens ou services et une assistance commerciale de la part du franchiseur au franchisé.
Dans le droit français, il- n'existe pas de définition formelle de la franchise. Par contre, une loi, appellée Loi Doubin (n°89-1008 du 31 décembre 1989), porte l'information pré-contractuelle du futur franchisé.
Voici ce qu'elle stipule : « Toute personne qui met à la disposition d’une autre personne un nom commercial, une marque ou une enseigne, en exigeant d’elle un engagement d’exclusivité ou de quasi-exclusivité pour l’exercice de son activité, est tenue préalablement à la signature de tout contrat conclu dans l’intérêt commun des deux parties, de fournir à l’autre partie un document donnant des informations sincères, qui lui permettent de s’engager en connaissance de cause. »
Cette loi, présente dans le Code du commerce (L330-3) oblige les sociétés se développant sous la forme juridique de la franchise de fournir, au futur franchisé, un « document d'information pré-contractuel » (ou DIP). Ce document doit obligatoirement comprendre :
-la personnalité juridique de la société
-la nature de ses activités
-l'identité et le parcours professionnel des dirigeants de la société
-une analyse sincère du marché sur lequel se positionne la société
-la liste des franchisés appartenant au réseau ou l'ayant acquitté sur les douze derniers mois.

La loi Doubin oblige à une délais de 20 jours pour la signature du contrat de franchise, à réception de ce document d'information pré-contractuel.


a) La franchise, famille du commerce organisé
Il existe deux grands types d'organisation du commerce : le commerce intégré et le commerce organisé. Le premier a pour idée que l'entreprise mère, contrôle totalement son développement. Le développement du réseau de l'enseignement se fait en propre. Dans ce type de développement, les points de vente du réseau prennent deux formes juridiques :
-la filiale, qui est une société, dont les capitaux sont possédés au minimum à 51% par la société mère. Cette manière dirige, contrôle et administre la filiale via un dirigeant de la société mère.
-la succursale qui n'a pas de personnalité morale distincte et donc pas d'indépendance juridique vis-à-vis de la société mère. Elle a néanmoins une direction commerciale propre.

Le second type d'organisation du commerce est dit « organisé ». Le réseau est au cœur du développement de cette organisation commerciale avec l'ouverture de point de vente du réseau mais par des entreprises indépendantes. La franchise, en tant que norme d'une relation commerciale fait partie de ce que l'on appelle le commerce organisé. Une famille qui regroupe plusieurs types de relations commerciales. Il y a tout d'abord la « licence de marque » : le propriétaire ou son dépositaire d'une marque lie contrat avec une tierce entreprise pour le droit à l'utilisation de cette dernière. En contrepartie, l'entreprise verse une somme forfaitaire ou une redevance. À la différence de la franchise, il n'y a formation, ni assistance, ni transmission d'un savoir-faire. La concession exclusive, que l'on retrouve particulièrement sur le marché automobile, se distingue de la franchise par l'absence de transmission d'un savoir-faire, d'une assistance souvent facultative et d'une exclusivité territoriale (ce que ne prévoit pas la franchise). On trouve aussi la commission-affiliation : contractuellement, un commettant met en dépôt des marchandises dans une entreprise appelée affilié. Le stock appartient au commettant. L'entreprise, en contrepartie d'une commission, devra vendre le stock à son bénéfice. Enfin, on trouve la « master franchise » : un master franchise est une entreprise intermédiaire entre les franchisés et le franchiseur. Sa caractéristique : bénéficier d'une exclusivité territoriale, sur une zone géographique précise (généralement un pays).

b) Avantages et inconvénients pour le franchisé
Les principaux avantages de la franchise sont : se lancer dans une aventure entrepreneuriale et commerciale dont le concept a déjà été testé et validé ; de pouvoir être accompagner en permanence par le franchiseur, des animateurs ou pouvoir échanger avec d'autres franchisés afin de bénéficier de retours d'expérience fort utiles ; d'être indépendant juridiquement et commercialement mais de bénéficier d'un marketing et d'une promotion initiés par le franchiseur à une échelle nationale ;
Les inconvénients principaux sont : devoir se conformer rigoureusement au concept de l'enseigne, d'avoir à disposition un apport personnel initial souvent conséquent et enfin de devoir avoir l'accord du franchiseur pour revendre sa franchise.

Histoire de la franchise
Sans remonter au Moyen-Âge, la franchise moderne naît, aux Etats-Unis, lors de l'entre-deux-guerres. General Motors, le célèbre constructeur d'automobiles de Detroit, afin de contourner la loi « Anti Trust » de 1890, signe avec de petits garagistes indépendants des campagnes reculées américaines un accord afin de vendre ses voitures.
En Europe, à la même époque, c'est la France qui fait figure de pionnière avec le groupe Provost (créateur de la marque de laine Pingouin). Jean de Provost, propriétaire de la société La lainière de Roubaix a eu l'idée, alors iconoclaste, de créer une chaîne de magasins et qui seraient fournisseurs exclusifs de ses produits. En 1940, le réseau comptera près de 350 points de vente !
Mais c'est aux États-Unis que la franchise connaîtra un succès et un essor fulgurant au sortir de la 2nde guerre mondiale. En France, il faudra attendre le début des années 1970 pour voir la franchise devenir un modèle de développement commercial à succès.

Évolution : La France tête de pont de la franchise en Europe
La France est le leader européen de la franchise et le troisième pays au monde au niveau mondial ! En 2016 (chiffres de la fédération française de la franchise), notre pays comptait 1900 franchiseurs et 71.508 franchisés pour 618.845 emplois directs ou indirects ! Le chiffre d'affaires du secteur s'élevait à 55.10 milliards d'euros.
Quels sont les secteurs comptant le plus grand nombre de franchiseurs ? L'équipement à la personne (358), les autres services à la personne (204), la restauration rapide (200) et l'alimentaire (182). En termes de chiffre d'affaires par secteur, l'alimentaire écrase la concurrence avec 19.10 milliards d'euros. Le second secteur, l'équipement de la maison, génère lui, 7.08 milliards d'euros. Enfin, on trouve le commerce divers (5.88 milliards d'euros) et la restauration rapide (4.54 milliards d'euros). 

10 février 2017

Trouver un local pour sa franchise

local_commercial

C'est l'une des étapes cruciales dans l'aventure que représente la franchise pour un néophyte du secteur. Après avoir choisi son franchiseur,  trouvé les fonds pour se lancer, trouver l'emplacement idéal pour installer sa future entreprise est l'un des choix qui conditionnera le succès ou l'échec de votre projet.
Dans cet article, nous mettrons en lumière les informations et conseils à connaître ou garder en tête à propos du choix du lieu de votre futur emplacement professionnel.

Avec tout d'abord un conseil d'ordre général : ne vous précipitez pas !
En moyenne, le temps pour trouver le local qui deviendra votre lieu de travail quotidien est de six mois.

Les obligations au contrat

 

Dans votre contrat de franchise, il est tout à fait possible qu'il vous soit notifié que votre entreprise devra être située sur ce qu'on appelle un emplacement n°1, n°1 bis ou n°2 ou 3.
Les cas les plus fréquents sont les deux premiers : n°1 et n°1 bis. Ils correspondent au centre-ville des agglomérations, aux zones piétonnes, centres commerciaux ou à des zones commerciales. En clair : des zones de chalandise à forte voire très forte densité.
Il vous faudra respecter votre contrat, si un emplacement spécifique y figure.
Autre obligation possible à respecter : la taille et la configuration du local à trouver.
En outre, le franchiseur aura son mot à dire lors de cette étape de recherche du local rêvé. Car de par son expérience, il pourra vous guider, vous aiguiller et vous conseiller pertinemment sur le choix de ce dernier. N'hésitez pas à vous appuyer sur lui ! Car n'oubliez pas que le franchiseur a aussi intérêt au succès économique de votre entreprise !

 

Les démarches lorsque de potentiels locaux sont repérés

Nous vous conseillons vivement de réaliser une étude de marché basée sur la géolocalisation.
Quelle est la taille de la zone de chalandise ? Combien de personnes la fréquente en moyenne (sur une semaine, un week-end, sur l'année, etc.) ? Quelles sont les caractéristiques socio-économiques des personnes fréquentant cette zone de chalandise ? Y a-t-il des concurrents présents ?

Autre démarche à effectuer : renseignez-vous afin de savoir si des projets de construction ou de modification du foncier sont prévus et de quel type.

La question du bail

Un bail est un contrat de location. Avant de signer le bail, comme nous vous le disions plus haut, le franchisé devra souvent avoir l'accord du franchiseur.
La durée du bail est de 9 ans. Le futur franchisé locataire aura à payer ses loyers mensuels tous les trois ans (d'où le nom de bail 3-6-9). Le paiement d'une période de trois années est non-négociable.
Ainsi, si vous êtes franchisés et quittez votre local à la septième année il vous faudra payer aussi les deux dernières années pour être en conformité avec la loi.
Un bail peut être renouvelé. Vous pourrez céder votre bail, qui restera dans les mêmes termes au contrat, à condition que le nouveau locataire exerce la même activité.
Trois autres notions sont à connaître :
-le pas de porte : il se paie au propriétaire lorsque l'on signe le mail.
-le droit au bail : payé par le nouveau bailleur à l'ancien bailleur lorsqu'il reprend un bail existant.
-le fonds de commerce : c'est lorsque le future acquéreur achète non seulement le droit au bail mais aussi la clientèle.

Il est à noter qu'un franchisé peut tout à fait louer un local sans avoir à payer un pas de porte ou un droit de bail.


Conclusion

Trouver un local demande du temps,de réaliser une solide étude de marché et de suivre les conseils souvent avisés du franchiseur.
C'est une étape cruciale car le choix de votre emplacement conditionnera, pour une grande partie, l'échec ou la réussite de votre aventure commerciale.
Il faut donc s'y pencher avec minutie et sérieux.

1 février 2017

Ouvrir une franchise sans apport

open-a-restaurant-with-no-money

Quand on observe le secteur de la franchise, il pourrait paraître difficile voire impossible ou suspect de devenir franchisé sans apport. Difficile voire impossible car le système, la philosophie de la franchise repose sur un apport initial et personnel du franchisé. Le but ? Que celui-ci, qui aura donc investi ses propres deniers se sentent pleinement responsabilisé dans la volonté de faire de son entreprise une réussite. Suspect, car la très grande majorité des franchises proposées repose sur un système d'apport personnel. Zéro euro d'apport ? Voilà qui n'est pas dans la norme. Cela paraît évidemment tentant. Mais les professionnels avertis du secteur rétorquent que, parfois, cela cache une idée de franchise dont la pérennité économique et commerciale est très fragile voire inexistante. Toutefois, il existe, au sein du secteur de la franchise, d'une part, des franchises requérant un apport nul et dont la viabilité économique paraît solide. On les trouvera dans le secteur du tertiaire.
Autre solution, si les futurs franchisés n'ont pas de moyens financiers suffisants pour prétendre avoir un apport suffisant, des statuts juridiques spécifiques, qui permettent à ces derniers notamment de payer leurs droits de manière lissée.

Les secteurs où l'apport personnel est nul ou peu onéreux

Il s'agit bien souvent de secteurs où le besoin en local, en matériel ou en stock n'est pas une nécessité. On pense, plus précisément, par exemple aux services à la personne comme l'assistance aux personnes âgées, l'entretien et le nettoyage de domicile ou de jardin, l'assistance technique ou informatique ou l'immobilier (mandataire).
Autre secteur où, généralement, l'apport personnel ne dépassera pas les 10.000€, les services aux PME. Un exemple ? Un service de collecte des subventions, l'aide aux financements à la création des PME, un service marketing, gestion ou communication sur les réseaux sociaux.

Les contrats juridiques spécifiques

Certains secteurs, dont les investissements peuvent être lourds, certains groupes de l'hôtellerie ou de la grande distribution par exemple, ont décidé de mettre en place le statut de «gérance libre ».
Le futur franchisé est au départ un « directeur salarié » à qui l'entreprise prête les sommes nécessaires à son installation. L'entreprise devenant le franchiseur, ce dernier remboursant, selon des modalités définies à l'avance, l'apport initial qui lui a été versé.

Un exemple ? Le groupe Casino propose lui le statut de « gérant mandataire salarié » aux futurs franchisés. Cette disposition juridique, créée par la loi de 2005 a pour but de favoriser le développement des PME. Une de ses particularités tient dans le fait que la rémunération de ce « gérant mandataire salarié » sera indexé sur un pourcentage du chiffre d'affaires réalisé.

Il existe aussi les « franchises participatives » : le franchiseur achetant une partie de la franchise à son futur franchisé. Ce qui donnera à ce dernier des moyens d'investir. Mais attention, cette solution présente le gros désavantage pour le franchisé de perdre en indépendance. Il faudra donc que ce dernier ajoute une clause de rachat de parts dans le contrat de franchise.


Conclusion
Si devenir franchisé sans apport est loin d'être la règle dans ce secteur, il existe toutefois des solutions, d'ailleurs de plus en plus nombreuses et diversifiées. Ainsi, certains secteurs, de par les faibles investissement qu'ils demandent, peuvent offrir une solution aux futurs franchisés sans réels moyens financiers. Autre solution, des statuts juridiques bien particuliers dont usent par exemple les grands groupes de la grande distribution. Enfin, est apparu l'idée de faire investir son futur franchiseur dans son entreprise. Mais les désavantages sont réels, si l'on ne prend pas les dispositions juridiques nécessaires lors de la signature du contrat.

30 août 2016

Limiter les risques quand on se lance en franchise

shutterstock_195040865

Chers lecteurs, bonjour, nous allons aujourd’hui aborder l'épineuse question de la gestion de risque dans la création d’entreprise, qu’il s’agisse d’une société en franchise ou d’une société classique, la problématique reste la même. En effet nous vivons dans une société qui cherche par tous les moyens à limiter les risques.

La plupart de temps cela passe par des règles, des lois et des interdictions. Dès le plus jeune âge on vous apprend à ne faire confiance à personne, à suivre des règles et un schéma de vie pré-établi ce qui conduit à avoir une vie sacrément ennuyeuse. Mais tant mieux pour vous, vous ne faites pas partie de cette catégorie de personnes et vous souhaitez Avancer car vous n'avez pas peur de ne pas faire les choses comme les autres.

Créer une entreprise, c’est prendre des risques. Mais des risques nous en prenons tous les jours sans même nous en rendre compte ! Conduire une voiture,  faire du vélo, traverser à un passage piéton … Toute ses actions banales de tous les jours sont risquées.

Alors pour reparler création d’entreprise, ne nous arrêtons pas et ne nous démotivons à cause de la peur du risque ! La seule chose qui importe, ce n’est pas de sous-estimer le risque mais de prendre ses précautions ! C’est ce que nous faisons quotidiennement : Lorsque l’on traverse à passage piéton, nous regardons si la voie est libre, par précaution. Eh bien dans votre projet de création d’entreprise c’est exactement la même chose. Vous allez d’abord vérifier que votre projet est bon en réalisant une étude de marché, en suivant des formations etc. Vous ne devez pas laisser la peur vous empêcher d'avancer. Le plus souvent votre famille essayera de vous dissuader. Pourquoi ? Tout simplement par ce qu’ils vous aiment et ne veulent donc pas que quelque chose de négatif vous arrive, c’est une réaction parfaitement normale. Néanmoins vous devez savoir passer outre si créer votre entreprise est réellement ce que vous souhaitez. Le mieux est de commencer petit et de grandir au fur et a mesure. Tout miser sur un projet en investissant tout votre argent et en hypothéquant votre résidence principale n’est pas une bonne idée, vous devez garder un matelas de secours. La création d entreprise ce n’est pas un casino. Un dernier conseil, prenez votre temps pour projet mais n’oubliez pas votre projet. Passez à l’action dès que vous êtes prêt sans trouver sans cesse une excuse pour le repousser. 

27 juin 2016

Trouver un local pour sa franchise

Source: Externe

C'est l'une des étapes fondamentales dans la démarche qui vous fera devenir franchisé.
En effet, une fois le contrat de franchise signé avec le franchiseur, il vous faudra vous mettre en quête d'un local, d'un emplacement qui accueillera votre entreprise.
Voici un court article pour vous aider à vous poser les bonnes questions dans la recherche de votre local commercial.

1) Faire une étude fine et rigoureuse

Tout d'abord vous devez choisir un emplacement en fonction de votre clientèle : de ses habitudes de consommation, quel genre de zone de chalandise celle-ci fréquente.
En clair, une étude de géomarketing sera obligatoire.
En outre, il vous faudra savoir si la zone où se trouve le local qui vous intéresse va évoluer et dans quel sens ? Dernière question : la concurrence dans cette zone est-elle forte ?

Voici une liste non-exhaustive des facteurs que votre étude géomarketing devra prendre en compte : densité de population fréquentant la zone de chalandise, présence plus ou moins forte de la concurrence, prix des loyers commerciaux, présence ou non de parking, capacité de stockage ou non, l'attractivité des enseignes proches du local que vous visez, coût du droit au bail.

2) Quel est le concept de la franchise ?
Chaque franchisé devra respecter le concept de la franchise. Et parfois, son emplacement est un point fondamental du concept !
Par exemple : certaines franchises privilégient très fortement l'ouverture d'enseignes dans les centres commerciaux, d'autres les zones d'activités commerciales, d'autres enfin les rues piétonnes du centre-ville.
Cette obligation d'emplacement, lié au concept de la franchise, restreindra mais précisera d'entrée dans quelle zone géographique vous devrez chercher un local.
Noter que plus le concept est concurrentiel, plus une installation dans une zone de chalandise à forte densité sera privilégiée.
Au contraire, si votre concept est une niche très spécifique, les clients n'hésiteront pas à faire quelques kilomètres de plus pour venir dans votre enseigne franchisée.

3) La recherche du local est à l'initiative du franchisé

Il n'y a aucune obligation du franchiseur à aider son future franchisé dans la recherche d'un local commercial.
Ce sera donc à vous de procéder à l'étude géomarketing, de démarcher et de prospecter.
Une fois plusieurs locaux susceptibles de faire l'affaire, il est toutefois conseiller d'en discuter avec le franchiseur. D'une part, il vérifiera que les locaux que vous visez sont en concordance avec les obligations contenues dans le contrat de franchise. D'autre part, il vous conseillera. Son expérience et son savoir-faire seront de précieux conseil.

En outre, sachez que de plus en plus de franchiseur mette à disposition des nouveaux franchisés une aide juridique et technique. Ainsi, les grands groupes de franchises disposent d'un service entièrement dédié aux questions des locaux commerciaux.
Cette aide vous sera précieuse et vous évitera de tomber dans de possibles pièges.

Généralement le temps entre le choix d'un local commercial pour votre enseigne franchisé et l'ouverture tourne autour de 6 mois.

4) Vous devrez maîtriser des concepts de droit commercial

En tant que franchisé, vous aurez à signer un bail commercial. Si vous voulez revendre votre entreprise, vous céderez alors votre fond de commerce.
Enfin, il vous faudra vous acquitter d'un pas de porte si vous acquérez l'emplacement commercial.
Bref, vous devrez connaître quelques notions fondamentales du droit commercial.

Conclusion : trouver un emplacement fait partie des étapes stratégiques pour un futur franchisé. À travers ces 4 conseils, vous pourrez vous lancer dans la recherche d'un local plus sereinement.
Ne vous précipitez pas ! Un bon emplacement demande du temps et une étude fine.
C'est l'un des facteurs clés de votre réussite future comme franchisé.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Devenir Franchisé ? Information sur la franchise
  • Des informations claires et pratiques sur le commerce en franchise. Les franchises qui marchent. Comment devenir franchisé. Les secteur dans lesquels les franchiseurs cherchent des candidats. Est ce vraiment rentable de se lancer en franchise ?
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité